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Commémoration du 8 mai 1945

 

COMMÉMORATION DU 8 MAI 1945

Après le dépôt d’une gerbe au monument aux morts du village de Ponchapt, les anciens combattants, porte-drapeaux et élus locaux se sont retrouvés place du 8 mai à Port-Sainte-Foy pour former un cortège avec la population et les enfants de l’école avant de se rendre au Monument aux Morts.

Cette journée marquant le 80ème anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, fut un moment solennel d’hommage aux milliers d’anonymes qui ont combattu et résisté, à ceux qui ont souffert en silence derrière les barbelés des camps, à ceux qui ont été persécutés et déportés, avec une pensée particulière aux quinze victimes de notre commune dont les noms ont été rappelés avec émotion par un écolier du CM 2 :

Soldats de l’Armée Française morts après l’offensive de l’armée allemande du 10 mai 1940 :

Maurice ALLEGRE
Marcel FOULQUIER
Robert HILLARET
Raymond-Pierre MAJOU
Georges PENISSON
Charles ROUX

Résistants morts pendant les combats de la Libération du Pays Foyen en 1944 :

Roger AURIAC
Gildo BERTOLETTO
Georges BOUDOU
Bob BRUYN
Elisée REIX

Résistants FFI morts sur le Front de l’Atlantique en 1945 :

Albert FAURE
Paul MATTLER

Morts dans les camps de déportation :

David MELAMED
René Semtov MELAMED

Il revenait ensuite à Didier Railh, président de la section locale des anciens combattants de lire le message de l’UFAC, un rappel émouvant de ce conflit, le plus important, le plus destructeur, le plus meurtrier des conflits de tous les temps : « Aujourd’hui, la guerre est aux portes de l’Europe avec l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Un nouvel ordre mondial voudrait s’imposer à la place de celui de 1945 ! La commémoration du 8 mai 1945 est à la fois un acte de Mémoire, de reconnaissance et un symbole d’espoir pour l’avenir ».

Au début de son allocution, le maire, Jacques Reix, a présenté les excuses de M. Roger Nicolas, le dernier résistant vivant de notre commune qui vient de fêter ses 100 ans. Un vibrant hommage lui avait été rendu l’an passé pour ses 99 ans. Cette année il comptait bien être encore présent au Monument aux Morts, mais il avait dû renoncer, au dernier moment, par sagesse pour sa santé, en demandant au maire d’adresser un salut amical et fraternel à ses camarades des anciens combattants et au public. L’assistance a chaleureusement applaudi M. Nicolas.
Puis le maire a rappelé les grandes dates historiques de ce conflit depuis la mobilisation générale en septembre 1939 avant d’évoquer les périodes de terreur puis les combats pour la Libération du Pays Foyen et Vélinois. Il a conclu ainsi son allocution : « Aujourd’hui, instruits par l’histoire, nous savons qu’aucune dérive n’est acceptable. Nous savons que rien n’est banal ni anodin. Nous savons comment l’horreur fait ses premiers pas. Nous savons où conduit la faiblesse, des nations. En ce jour de mémoire, nous voulons saluer et encourager toutes les initiatives qui vont dans le sens d’un monde de tolérance, de paix, d’amitié et de solidarité entre les hommes et les peuples. Notre devoir de mémoire nous rassemble pour renouveler solennellement nos engagements à toujours défendre ces valeurs qui constituent notre héritage, notre bien commun.
Le 8 mai constitue une date fondatrice de ce magnifique édifice qu’est l’Europe de la paix. Elle a su préserver de la guerre les jeunes générations et garantir la fraternité des peuples. Veillons à en assurer, ensemble, le destin ».

Roger Nicolas, le dernier Résistant
vient de fêter ses 100 ans !

C’est au sein du bataillon Violette, de la 9e compagnie de la brigade RAC que Roger Nicolas a participé en août 1944 aux combats pour la Libération de Thiviers, Javerlhac et Périgueux. Il était aussi présent à la bataille du Pizou le 21 août lorsque la colonne allemande forte de plus de 3000 hommes disposant d’armes lourdes poursuivait sa débâcle vers Bordeaux sous le feu des hommes de Violette en embuscade de l’autre côté de l’Isle. Le combat avait fait rage d’un côté et de l’autre et le bataillon Violette avait perdu dans le combat 9 de ses soldats et de nombreux blessés.

Le 4 septembre suivant, Roger Nicolas participait aux combats pour la libération de Saintes. Puis, Il avait décidé de poursuivre son engagement dans les F.F.I pour la durée de la guerre. Il avait été affecté dans le Génie en participant à des opérations de déminage en Savoie sur la frontière italienne. Il n’était retourné dans son Périgord natal qu’en novembre 1945.

Un vibrant hommage lui avait été rendu l’an passé pour ses 99 ans. Cette année il comptait bien être encore présent au Monument aux Morts, mais il avait dû renoncer, au dernier moment, par sagesse pour sa santé, en demandant au maire d’adresser un salut amical et fraternel à ses camarades des anciens combattants et au public. L’assistance a chaleureusement applaudi M. Nicolas.

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