Si notre belle Dordogne semble paisible, avec ses rives bordées de prairies basses, coupées de saules, de peupliers et d’une multitude d’arbrisseaux où cohabitent hérons, cygnes, martins pêcheurs et autres passereaux, elle peut devenir soudainement un fleuve tumultueux et dévastateur sous l’effet d’une crue.

C’est le phénomène naturel qui s’est produit le 3 février dernier à Port-Sainte-Foy, lorsqu’à la mi-journée, un mur de soutènement de la rue de la Rouquette, vieux d’un siècle et demi, rongé par les inondations successives, s’effondra brusquement, emportant dans sa chute quatre véhicules automobiles.

On se souvient alors de la consternation dans le bourg du Port et sur l’autre rive, côté bastide. L’information fut logiquement médiatisée puis relayée sur les réseaux sociaux avec les sempiternelles questions : Que va-t-on faire ? Dans combien de temps ? Qui va payer ?

Dans ces circonstances, la baguette magique n’existe pas. Il faut affronter l’évènement avec lucidité et pragmatisme. Malgré le refus de reconnaissance en catastrophe naturelle, la municipalité n’a pas baissé les bras :
• Remise en état et sécurisation de l’ancien chemin de halage à hauteur de l’accident et réouverture rapide pour les promeneurs.
• étude de faisabilité.
• étude de sol par une entreprise spécialisée.
• consultation d’entreprises.
• marché public.
• obtention de l’autorisation d’urbanisme.
• autorisation des bâtiments de France.
• autorisation d’EPIDOR.
• Enfin, sur le plan financier : obtention d’une subvention de l’Etat au titre de la DSIL, d’un montant de 75 000 € (60%), pour une dépense totale HT de 127 000 €.

Les travaux, confiés à l’entreprise FAYAT de Libourne ont débuté le 2 novembre dernier et se poursuivent dans de bonnes conditions avec actuellement la mise en place d’un solide enrochement.

Le chantier devrait durer jusque dans les premiers jours de décembre, à la grande satisfaction des riverains. Dans l’attente, un accès exceptionnel a été aménagé pour les véhicules de secours, les médecins et les infirmières.